Comment résoudre le problème des déchets: plastiques des océans, pollution planétaire, solutions …

Publié par Dr sc Olivier Dufour le

Comment résoudre la crise des déchets, à l’échelle planétaire.
Solution aux problèmes des déchets présents partout dans le monde.

Comment résoudre le problème des déchets: plastiques des océans, pollution planétaire, solutions …

Bonjour.
Je pense que certaines personnes se suicident en partie à cause de l’angoisse environnementale.
Je m’adresse donc en particulier à ceux qui s’inquiète de voir des déchets partout, même sur des océans lointains.
Je suis le docteur en science Olivier Dufour, docteur en biologie.
Je voudrais vous rappeler, que les déchets n’existent pas.
Les déchets sont une vue de l’esprit.
Les déchets sont un mirage.
Les déchets n’existent pas vraiment.

En réalité, le mot déchet renseigne plus sur la personne qui utilise ce mot, que sur l’objet que ce mot désigne.
Je vais prendre un exemple.
Voici 2 pièces de Lego que j’ai trouvé abandonnés et dépassant, dans le sol végétalisé du bas côté d’une route du centre-ville de Montpellier.

Elles étaient sales.
Pleines de terres.
À ce stade là, ce sont des déchets.
Ce sont des déchets parce qu’il y a un risque que ces matériaux plastiques aient relargué dans le milieu naturel des solvants nocifs pour les espèces vivantes dans le sol.
Ce sont des déchets parce qu’il y a un risque que ces matériaux plastiques se désagrègent, sous l’effet des ultra-violets et de la chaleur, en plein de petites particules de plastique.
Particules qu’on retrouvera plus tard dans le corps des micro-mammifères, des oiseaux, et cetera.

Je les ai ramené chez moi.
J’ai dépoussiéré ces Legos.
Je les ai savonnés avec une brosse à dent et du liquide vaisselle premier prix.

Et vous savez pourquoi j’ai fait ça?
Parce que si je sais que les Legos sont fait dans un plastique particulier: l’ABS.
Et je sais que si je mets un peu d’acétone de grande surface, dans un récipient avec ces Legos, le tout va fondre.
Je vais obtenir une pâte de réparation.
Une pâte de réparation qui peut me servir à réparer de multiple pièces en plastique.
Par exemple, les pare-choc des voitures.

Vous voyez donc que l’objet n’a pas changé en lui-même.
Mais il est passé instantanément de déchet à utile.
Ce n’est pas l’objet qui a changé.
C’est plutôt le regard de celui qui l’observe.

Les gens qui passaient devant ce Lego abandonné dans la nature, et qui ne savent pas ce que donne le mélange de l’ABS et de l’acétone, le voyaient comme un déchet.
Les gens qui passaient devant ce Lego abandonné dans la nature, et qui savent ce que donne le mélange de l’ABS et de l’acétone, le voyaient comme un outil.

Donc, quand on qualifie quelque-chose de déchet, on parle en réalité du locuteur.
On dit déchet quand soi-même on ne sait pas quoi faire de l’objet.
Pire que ça, un déchet est un déchet, non seulement quand on ne sait pas quoi faire de l’objet, à un instant donné.

Je vous donne un autre exemple.
Admettons que vous possédez une petite voiture citadin d’occasion qui a 160 000 km.
Je vous offre gratuitement une voiture neuve de même gamme.
Instantanément, votre voiture que vous utilisiez tous les jours, devient un déchet.
Elle devient un déchet parce que vous ne savez plus quoi en faire.
Elle devient un déchet parce qu’elle vous gêne.
C’est ça la définition d’un déchet; un truc qui gêne.
C’est pour ça que c’est une illusion.
Le problème ne vient pas de l’objet en lui-même mais plutôt de son propriétaire.
Si vous donnez votre vieille voiture à quelqu’un qui n’en a pas du tout, le déchet est redevenu un outil précieux.

Je vous donne un autre exemple.
Mes voisins jettent régulièrement des micro-ondes cassés.
Pourquoi ils les jettent, et pourquoi moi je les récupère.
La différence entre les 2 ne vient pas de l’objet.
Elle vient des différences d’information dont dispose chacun.
Quand mon voisin regarde son micro-onde cassé, il voit un déchet.
Quand je regarde le même micro-onde, je vois un fusible d’alimentation gratuit, un transformateur 250VAC 2000VAC, un condensateur, un magnétron, et cetera.
Ces composants me permettront de fabriquer un outil, par exemple une appareil à souder le métal par point.
Ou ces composants me permettront de gagner de l’argent.
Parce que d’autres personnes voudront me les acheter pour réparer leur propre appareil.

Et d’ailleurs, que vous payez mes clients sur Ebay, quand je leur revends un composants d’occasion.
Ce n’est pas l’objet qu’ils achètent.
Ils achètent les efforts que j’ai fait pour démonter, nettoyer, photographier et décrire ce composant clairement sur Ebay.
Ils achètent l’information que telle produit de telle référence précise est disponible à tel endroit.

Et c’est pareil dans la grande surface.
Quand vous achetez un produit dans une grande surface, ce n’est pas le produit que je vous achetez.
Vous payez le fait que ce produit soit posé sur ce rayon précis à tel heure de tel jour dans votre ville.

Demain matin, ce produit sera mis à la poubelle pour des histoires de législation.
Et quelqu’un pourra l’avoir gratuitement.
Il devra néanmoins attendre la fermeture de l’établissement.
Il devra supporter les odeurs de poubelles.
Il devra se salir et se faire mal au dos pour fouiller dans les conteneurs.
Comment ça se fait qu’il paye 0€ alors que vous auriez payé 2, 3 € quelques heures plus tôt.
Et bien la différence, c’est l’endroit où se trouve l’objet et à quel moment.
C’est une question de position et d’heure.

D’ailleurs, si vous allez chez Castorama acheter 40 parpaings.
Si vous n’avez pas prévu de moyen de transport pour ramener ces 40 parpaings chez vous, alors en sortie de caisse, vous aurez 40 déchets sur les bras.
Cela veut bien dire que l’utilité de ces objets dépends de leur position.

Autre exemple: voilà un bidon d’huile de vidange abandonné.
On peut y voir un déchet.
Mais c’est un mirage.
Quelqu’un qui fabrique sa maison, cherche ce genre d’huile pour enduire ses poutres en bois.
Les huiles de vidange sont d’excellents produits très bon marché pour empêcher les insectes xylophages d’attaquer les charpentes.
Ce sont des protections extrêmement durables.

Parlons maintenant des morceaux de plastique dans l’océan.
Cela peut nous paraître très impressionnant et très grave que des macro morceaux de plastique flottent partout dans l’océan.
Mais notre peur n’est pas une preuve de quoi que ce soit.

Les objets flottant sont une source d’abri et de support pour les micro-organismes, et les petits animaux marins: poissons, arthropodes, et cetera.
Ces petites forment de vie attirent et sont chassés par des poissons moyens pélagiques.
Qui eux aussi attirent et son chassés par des gros poissons pélagiques, ou des cétacés carnassiers.
Donc, quand on retirer des déchets flottant de l’océan, on ne sert pas forcément l’intérêt de la biodiversité.
Les micro-organisme et les crabes n’ont pas demandé la permission aux humains pour se fixer et s’abriter aux déchets plastiques flottant.
Et quand on enlève ces déchets plastiques flottant, les petites formes de vie qui s’y abritaient vont disparaître.

2 vraies raisons pour lesquelles on supprime les déchets des océans, c’est par confort esthétique, parce que nous trouvons ça moche, tout simplement.
Et aussi pour des raisons sanitaires essentiellement humaines. Nous ne voulons pas manger des animaux dont les tissus contiennent des bouts de plastique ou des solvants concentrés.
Ceci n’est pas une préoccupation d’ordre environnemental mais sanitaire.
Et on parle de santé humaine exclusivement.

Exemple cartouche plastique: abri solide, imputrescible et sec précieux et rare.

Exemple plaque métal dans la nature: cache serpent au sec.

Dire que quelque chose est un déchet n’a pas de sens.
C’est un point de vue.
Celui qui utilise le mot « déchet » dit juste en réalité « j’aime pas ».
Celui qui utilise le mot « déchet » dit juste en réalité « Ce truc me saoule, j’en ai pas besoin, il me prend de la place pour rien, débarrassez-en moi svp ».
Celui qui utilise le mot « déchet » révèle juste son incapacité ou son manque d’imagination ou d’information ou de culture.
Celui qui utilise le mot « déchet » veut dire que l’objet en question le gêne, c’est tout.
Mais systématiquement, en un autre point de l’espace temps, dans le futur ou dans une autre ville, une personne a besoin de ce que notre interlocuteur présente comme « un déchet ».

Donc, pour ceux qui ont peur de notre avenir.
Pour ceux qui ont peur de l’avenir de la Terre.
Pour ceux qui ont peur de l’avenir de la santé de leurs enfants.
Pour ceux qui ont peur des dérives du capitalismes.
Vous avez raison d’être vigilant.
Vous avez raison, le capitalisme doit être surveillé et amélioré.
Mais rassurez-vous, dans votre esprit, quand vous avez peur des déchets, c’est un faux problème.
Ce que vous appelez déchet, c’est juste quelque chose dont vous n’avez pas encore compris l’utilité.
Ce que vous appelez déchet, c’est juste quelque chose dont un de vos frères a besoin, lui, parce qu’il n’en ai pas au même stade que vous.
Ce que vous appelez déchet, c’est juste une quantité de matière à un endroit, dont vous ne savez pas quoi faire.
Et donc, plutôt que d’accorder à votre esprit de l’énergie et du temps pour s’inquiéter « mon dieu, tous ces déchets que l’on lègue aux générations futures », au lieu de tomber dans ce piège stérile et idiot, prenez cette énergie et ce temps, et donnez le à votre esprit mais pour qu’il se cultive.
Et en se cultivant, il apercevra voire découvrira, les utilités précieuses de qu’il voyait comme du poison.
D’ailleurs, qu’est-ce qu’un antibiotique sinon un poison qui va tuer les organismes parasites dans votre corps.

Si vous voulez savoir sur quoi je m’appuie pour dire que l’immortalité va justement permettre d’éviter la surpopulation, je vous invite à aller voir cette vidéo:

Immortalité et surpopulation:
https://youtu.be/2kZabwscs4o

Références de mon sujet de thèse:
https://www.theses.fr/2016LARE0005

Un peu de biblio perso:
https://www.researchgate.net/profile/Olivier_Dufour2
https://books.google.fr/books?hl=fr&lr=&id=XGOfDwAAQBAJ&oi=fnd&pg=PA83&dq=olivier+dufour&ots=7gTOW4reSH&sig=Ux_G5gM3DgOAvTjX1IniIQR2Gko#v=onepage&q=olivier%20dufour&f=false
https://cel.archives-ouvertes.fr/LIP6/hal-01488785v1
https://hal-amu.archives-ouvertes.fr/hal-01488264/
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1574954116301194
https://doi.org/10.1016/j.ecoinf.2016.08.004

Les articles que j’ai reviewés pour la revue scientifique à comité de lecture « Ecological informatics »:
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1574954116301261
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1574954117300286
https://arxiv.org/abs/1909.04425
https://cel.archives-ouvertes.fr/LIP6/hal-01488786v1

F A C E B O O K
https://www.facebook.com/Science-Dr-Dufour-Olivier-2316438282013527/

T W I T T E R
https://twitter.com/dufour_dr

Je suis le Docteur Olivier Dufour. (Montpellier)


2 commentaires

1011-art · 08/04/2022 à 8 h 27 min

En lien avec votre article et votre questionnement, plasticienne engagée, j’ai réalisé une série sur la pollution des océans conçue à partir de photographies de particules de plastiques trouvées sur des plages aux quatre coins du monde !
https://1011-art.blogspot.com/p/ordre-du-monde.html
Mais aussi réalisée pour le Muséum d’histoire naturelle de Grenoble « Anthropocène » : https://1011-art.blogspot.com/p/planche-encyclopedie.html

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